Heureux ceux qui…

Lu le bilan des vendanges publié par le Nouvelliste.

A peine surpris par les propos du jeune loup de la viticulture valaisanne,.

Perdre l’équivalent de 4 ha de cornalin (30% des 13 ha de Montibeux) victimes du mildiou est pour lui « un événement relativement peu important à l’échelle de l’ensemble des domaines familiaux ». Une perte qu’il avait tout de même estimée entre 100’000 et 150’000 francs.

Si la perte d’une telle somme constitue pour l’entreprise un élément peu important, on se demande bien pourquoi les fournisseurs de vendanges ne réclament pas un petit supplément (même « relativement peu important ») de paie pour la livraison de leur précieuse vendange ?

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About Paul Vetter

Journaliste professionnel, Paul Vetter a longtemps travaillé comme spécialiste vin et viticulture pour des médias valaisans. Ayant décidé de se consacrer à d'autres activités, il continue à suivre attentivement les vins du Valais et la politique vitivinicole menée dans le canton. Il vous rend en compte en toute liberté.

One Response to “Heureux ceux qui…”

  1. Paul Vetter | 12 novembre 2016 at 9 h 42 min #

    Un problème informatique que je n’ai pas réussi à résoudre, ni même l’informaticien mandaté, m’oblige à vous demander de passer par mon e-mail privé pour accéder aux commentaires. Ce qui en réalité ne change rien, puisque les commentaires ont toujours exigé une modération. Et c’est même sans modération que je publie celui-ci, à la demande de son auteur, Frédéric Rouvinez.

    Message à publier sur ton blog stp

    Salut Paul,

    J’ai de la peine à comprendre où tu veux aller avec tes posts absurdes à
    mon égard?

    Tu penses certainement toujours que je fais partie d’une société secrète
    occulte qui a agi pour te déboulonner de C9, et bien détrompe-toi ce n’est
    pas vrai.

    Tu penses peut-être aussi que je me lève le matin avec l’envie de profiter
    des fournisseurs de vendanges, et bien détrompe-toi, ce n’est pas vrai, les
    vignerons sont peut-être les gens que j’admire le plus dans ce monde et je
    me bats au quotidien pour permettre à cette branche de perdurer.

    À mon égard, tu es méchant et blessant. Ton blog est lâche car les
    personnes que tu insultes ne peuvent pas répondre suite à un soit disant
    bug.

    Serais-tu devenu aigri?

    Après tes divers passages dans les médias valaisans (NF, ton blog, C9,
    re-ton blog, re-NF, re-ton blog, l’1dex) je constate que tu as toujours la
    même estime pour celui que tu appelles « le loup ». Ne t’inquiète pas, je
    n’avais pas imaginé une seconde que tu pouvais changer d’avis…

    Il y a donc toujours dans ta conception du monde viticole valaisan, un
    grand méchant loup (moi) et une âme bien pensante qui sait exactement ce
    qu’il faudrait faire pour tirer la viticulture vers le haut (toi).

    Je constate aussi que tu relèves toujours des faits de la plus haute
    importance, je n’avais d’ailleurs pas saisi que le fond de l’article que tu
    cites était que je m’en fichais des quelques tonnes de Cornalin perdues.

    Qu’aurais-je dû dire ? Aurais-je dû me lamenter sans cesse, faire porter le
    chapeau à tout et n’importe qui, et dire « Les dieux se sont abattus sur
    mon vignoble, les dieux sont contre moi, les dieux ont instigué le
    pourrissement de mes raisins, à mort les dieux !!! ». Et bien non, je te
    laisse ce registre. J’ai plutôt le tempérament à constater un échec (car je
    suis en partie responsable de ce problème de mildiou), à lever la tête et à
    repartir sur la route qui m’attend.

    Ah oui, mais quelle route en fait ? Aller trouver quelques banques pour
    financer la grande récolte que les vignerons qui nous font confiance depuis
    tant d’années nous ont livrée, payer à la fin de chaque mois la 100aine de
    nos collaborateurs, que les affaires aillent bien ou mal, m,offrir quelques
    jours de vacances pour profiter de ma famille et mes enfants, en apprendre
    toujours plus sur le bio pour ne pas refaire l’erreur de Montibeux,
    produire du bon raisin – du bon vin – bien le vendre et le faire connaître
    en dehors des frontières du canton, répondre à un journaliste qui m’en
    veut, boire des verres avec des amis, s’acquitter des impôts qui permettent
    de payer nos routes et écoles, m’engager dans les associations
    professionnelles pour défendre ma profession… en somme être tout simplement
    un entrepreneur responsable et engagé.

    Alors voilà, je sais déjà que cette intervention me vaudra une réponse
    cassante et blessante de ta part (je commence à avoir un peu
    d’expérience :-), peut-être même plus, mais il fallait quand même que je
    réagisse à la toute grandeur du billet que tu as posté.

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