Il y a les bonnes et les mauvaises actions. Celle-là, elle est record…
Comment peut-on en arriver là ? Un acteur de la filière m’a donné quelques pistes aujourd’hui.
Première solution: le troc. Je te prends X milliers de litres de Fendant et de Dôle (ce sont des exemples bien sûr) et tu me livres une certaine quantité de Petite Arvine à tel prix…
Deuxième solution: le revendeur prend sur lui de ne rien gagner pour cette action coup de poing. Ou même de perdre un peu…
Troisième solution: le vendeur (Caves St-Léonard qui appartient à Provins) produit sa Petite arvine bas de gamme et payée comme telle, la coupe à hauteur de 15% avec du chasselas dont il sait ne pas pouvoir tirer grand chose, et lime sa marge au maximum. Une autre marge ristrette pour le revendeur et le tour est joué.
Quatrième solution: mélanger l’une et l’autre ou les trois solutions ci-dessus.
C’est déplorable et inconscient pour ne pas dire suicidaire de la part de ceux qui ont pour mission ( et largement payés pour cela) de mettre en valeur le labeur des vignerons.
Ça sent le roussi !
À. Darbellay
La Petite Arvine ne doit plus être « Coupable » aux deux sens du terme !
Félicitations aux encaveurs de Fully en quête de la « qualité totale »,(NF 28.02 13) félicitations aux Chambres fédérales assurant l’exclusivité de ce vin à sa terre originelle le Valais.
Honte à ceux qui frelatent cette perle à coup de coupage avec des » penatzet » par simple esprit mercantile, a barbe de tout respect de l’éthique professionnelle et au détriment de la qualité portant ainsi atteinte à la renommée de cette figure de proue de production valaisanne.
Appel a tous les politiciens et amis du vin.
Il faut interdire dans les plus brefs délais le coupage de la Petite Arvine, il en va de sa qualité et de sa renommée
À. Darbellay
Le pire c’est que vous, qui criez au loup, votre Arvine préférée est coupé avec du Fendant. Le pire c’est que vous, qui vous insurgé des prix, vous achetez des bouteilles de vins étrangers à des prix faramineux ou au contraire très bas. Le pire c’est que vous, qui vous payé des bouteilles à des prix faramineux, vous râlez au restaurant que le vin suisse est trop cher. Le pire c’est que moi, je suis comme vous et que je ne suis pas satisfait. Mais vraiment le pire c’est que vous, le producteur de raisins, vous êtes lésé comme des producteurs d’orange ou de café. Éduquons le client… éduquons le client… éduquons le clients.
Il faut quand même dire qu’il existe heureusement des consommateurs qui peuvent ne pas se sentir visés… Des amateurs de vins suisses, qui préfèrent le juste prix à des vins bradés, qui plus est s’ils sont coupés.
Devinez devant quelle cave on voit fréquemment des gros camions citerne à St-Léonard? Je ne donnerai pas son nom ça me fait honte.